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Trentenaire...et alors ?

27 septembre 2012

Travailler pour gagner moins...

contrats

Hier fut une journée décisive dans ma recherche d'emploi : au désespoir de ne rien trouver s'est ajouté le dégoût de retrouver un emploi.

Un exemple : Recherchons secrétaire polyvalente parfaitement bilingue FR/ANG., blablabla (nombreuses fonctions détaillées), maîtrise du logiciel machin exigé, 5 ans minimum d'expérience exigés sur poste similaire. Rémunération : 9,40€/h. Y a pas un détail qui vous choque ?? Aujourd'hui, les big boss recherchent du compétent, du savoir-faire, de l'employé modèle mais par contre, ils ne veulent pas les payer !! Non non, la personne bardée de diplômes et de connaissances gagnera la même chose que l'agent d'entretien qui viendra nettoyer son bureau le soir-même car, faute de certificats, il n'aura pas trouvé mieux. Personnellement, ça me choque mais surtout, ça ne me donne pas spécialement envie d'aller au charbon ! Le peu que je toucherais me permettrait d'être plus serrée financièrement donc, en gros, de perdre de l'argent. Aller travailler à temps plein en tant que secrétaire bilingue me ferait toucher moins d'argent à la fin du mois qu'aujourd'hui, en étant chômeuse. Vous feriez quoi à ma place ? Ma conseillère, fort charmante au demeurant, me rappelle mes devoirs en tant que chercheuse d'emploi mais aussi, me dit que mon principal problème est d'accepter le marché du travail et que je ne suis pas prête psychologiquement. Je confirme !! Je ne suis pas encore prête à aller me faire entuber chaque jour par un patron qui s'enrichit grâce à son personnel hyper compétent payé au SMIC. Elle me souligne aussi qu'avec le temps, mes compétences ne seront plus appréciées. Je lui ai répondu qu'elles ne l'étaient pas tellement non plus aujourd'hui...bref, je suis déconfite, dégoûtée, écoeurée...Le monde du travail est infesté de charognes et je comprends de plus en plus pourquoi il y a autant de chômeurs...

 

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16 septembre 2012

Ca va être galère !

Maman-débordée

Quand j'ai appris la nouvelle de ma deuxième grossesse, ma première réaction fut la joie suivie de près de l'appréhension du mariage tout proche et de la robe (on a les appréhensions qu'on peut !). Mais à aucun moment, je ne me suis attendue à ce que j'allais entendre en majorité. Quand j'annonçais cette merveilleuse nouvelle à mon entourage, parmi les exclamations de joie et surprise, j'avais aussi droit à des regrds emplis d'inquiétude. Eh oui, mes enfans n'auraient que 19 mois d'écart et apparemment, ça promettait d'être insurmontable. Petit florilège des bonnes paroles de réconfort alors entendues :

"Tu verras, ça va être dur les 3 premières années mais ensuite, ça ira mieux !" Et si je décide d'en faire un 3e entre temps, ça reporte encore de 3 ans ?

"Tu vas galérer ma pauvre !" Merci de prévenir !

"Toi t'attends une fille ! C'est sûr, les filles volent la beauté de leur mère !" Bon, ben comme ça c'est dit...Merci maman ! (Rien à voir avec le sujet mais celle-là, je devais la placer !)

Et depuis, voilà ce que ma mère ne cesse de rabacher à droite à gauche : "Elles sont vraiment trop rapprochées les filles de Marie, c'est trop dur !"

C'est bizarre, c'est à l'opposé de ce que je ressens moi, la principale intéressée. Bien sûr, je ne cache pas que parfois, j'aurais envie d'apprendre à Clem à se servir d'un micro-ondes (la base de la survie quand, comme moi, on est abonné aux produits Blédina) et ensuite de m'enfuir loin, très loin (Caraïbes, Mexique, Chine, Melun...). C'est vrai aussi qu'il m'arrive de me dire que 2 âges si rapprochés, c'est dur à gérer, que je n'ai plus vraiment de vie de femme mais uniquement de mère et que tant que Toutine n'ira pas à l'école, ce sera compliqué. Et puis, je me ressaisis et je les regarde, dégoulinante d'amour. Elles sont là, jouant (en vociférant et se tapant dessus de préférence), découvrant le monde (les limaces du jardin sont un trésor à elles-seules !), se réfugiant dans mes bras pour le moindre petit chagrin, faisant leurs premiers pas vacillant, annonant leurs premiers mots (ces deux derniers exemples ne sont propres qu'à Toutine, Clem courant et chantant du Luis Mariano à tue-tête !) et moi, je suis à leurs côtés pour tout ça et pour rien au monde, je ne souhaiterais que les choses soient différentes. J'apprécie chaque instant passé à leurs côtés, je savoure leurs découvertes quotidiennes, les bons mots de Clem sont notés scrupuleusement, les progrès de Toutine sont fulgurants et j'ai la chance incroyable d'être avec elles. Je les vois grandir ensemble et non l'une après l'autre. J'ai les deux avec moi et non pas l'une à l'école tandis que l'autre sirote son bib de lait.

Alors rassurez-vous messieurs et mesdames les anxieux : tout va bien ! C'est du 7j/7, 24h/24 certes, mais c'est du 100% bonheur !

12 août 2012

Inside, outside

Femme_Poil

Aujourd'hui, je viens vous parler de "beauté intérieure". Et je ne vous parle pas du tout de ces qualités indéniables qui font dire à une personne au physique ingrat "Ouais, mais toi t'es belle de l'intérieur". Non non, je vous parle bien de futilité et d'artifices.

Prenons par exemple une fort jolie femme, selon les critères que vous aurez choisis. Elle dégage une aura forte, un charme inouï et fait se retourner sur son passage tous les regards, masculins et féminins. A présent, admettons que vous êtes un homme (ou une femme après tout !) fort chanceux et que c'est face à vous que cette créature décide de se dévêtir. Et là, stupéfaction totale : son entrejambe est un véritable hommage aux Jackson Five. Quoi de plus déroutant ? Vous frémissez et réfléchissez très vite à la meilleure façon de fuir. La créature perd tout son charme, tout son attrait, tout ça parce qu'elle manque de beauté intérieure. C'est quand même ballot, non ?

Continuons sur cette lancée en évoquant nos gambettes. Fines, fuselées ou au contraire bien au chair, elles seront nettement plus appétissantes si leur surface se montre lisse, douce et soyeuse. Une épilation approximative vieille de 3 semaines ne sera prompte qu'à mettre en transe un hérisson. Et, à moins de tendance zoophile que je respecte tout à fait, je ne suis pas certaine que ce soit là l'effet recherché.

Il en va de même pour vos jolis petons. Si, par malheur, ils dégagent un effluve des plus déroutants (mélange satanique de chair en putréfaction et savon de Marseille), ils seront encore plus repoussants si les ongles apparaissent négligés. Alors qu'un simple coup de vernis fort gai les rendrait déjà bien plus agréable. L'odorat cèdera alors à l'admiration visuelle et c'est en toute confiance que vous vous laisserez masser ces ersatz de Maroilles par un homme (ou une femme, je le répète !) charmé par tant de soins apportés à votre petite personne.

Vous voilà épilée au poil, colorée et toute pimpante, mais attention ! Un autre détail a son importance. Si votre peau douce est recouverte d'un cache-frifri informe, jauni par de nombreux lavages ou pire, troué et taché, tous vos efforts seraient alors réduits à néant. Un joli ensemble paraît tout indiqué pour parfaire votre beauté intérieure. Si en plus, vous avez l'audace de l'accorder à votre vernis d'orteils, vous avez tout gagné !

Vous voilà prête à affronter le monde et ses dangers, confiante et belle du dedans. On dit "merki qui ??" "Merki Cookie"

 

PS : je tiens à avertir que l'auteur de ce billet ô combien indispensable (c'est à dire moi) n'était pas sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool, ce qui rend son cas bien plus inquiétant...

 

 

 

 

10 août 2012

In progress

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L'avantage avec des enfants en bas-âge, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. Même si la journée s'annonce banale et sans surprise, on peut compter sur eux pour la rendre moins basique et en faire des instants magiques (magie blanche ou noire ? Cela dépend des jours !).

Prenons par exemple Toutine. 8 mois 1/2 au compteur, cette petite téméraire est plutôt avancée question motricité et a décidé, il y a de ça 15 jours, d'explorer le monde par ses propres moyens. Bien stable sur ses genoux dodus, elle s'élance désormais dans un 4 pattes très attendrissant. Ses objectifs : la tour de DVD (qu'elle vide avec des petits cris aigus de joie), le dessous de la table basse rempli de papiers et magazines en tout genre, la salle de bains (les couches semblent formidables à mâchouiller), les miettes qui se trouveraient encore sous la table...Les grandes pièces à vivre, c'est drôlement bien et ça permet d'explorer de nombreux endroits. L'ennui du 4 pattes, c'est que ça comprime un peu un bidon déjà fragile et il n'est pas rare pour nous, adultes, de glisser sur une plaque de purée de carottes-courgettes-boeuf rejetée quelques minutes auparavant dans un rot tonitruant.

Quant à sa grande soeur, je dois bien admettre qu'elle fourmille d'idées en tout genre pour nous faire perdre notre flegme matinal. Le lancer de nourriture est l'un de ses grands classiques. Elle nous regarde droit dans les yeux, prend dans sa petite menotte au choix : pain, pâtes, yaourt...puis jette le contenu soit en notre direction (le yaourt, ça colle dans les cheveux !) soit par terre. Si en plus sa soeur vadrouille dans le secteur, elle n'hésitera pas à venir goûter ce qui vient de choir miraculeusement au sol.

Autre moment magique : l'expression artistique. Clem est une fan de dessin et veut montrer à la Terre entière à quel point elle maîtrise l'art du trait et de la courbe. C'est donc armée de son plus chouette marqueur indélébile qu'elle a laissé exprimer son talent sur notre canapé beige. Elle fut tout à fait surprise de constater que nous ne partagions pas son enthousiasme et que ça lui a même valu un petit séjour au coin avec confiscation immédiate de l'objet du délit.

Mais il faut souligner un point important : tous ces instants merveilleux de la vie famille démontrent leur évolution quotidienne, leurs progrès de chaque instant et ça, c'est réellement magique !

10 août 2012

Créer du souvenir

Attention, séquence émotion en approche.

Mon tendre mari a retapé avec amour un vieux meuble qui prenait la poussière dans le garage de ses parents. Un vaisselier tout à fait classique du début du 19e siècle : buffet bas deux portes, surplombé d'une niche elle-même réhaussée d'un bloc trois portes avec portes vitrées. Vous voyez le style ? La mode étant à la récup' et au vintage, nous voilà pile dans la tendance. D'aspect initial brun foncé, recouvert d'une bonne couche de crasse et de nicotine, je ne peux pas dire que j'ai été séduite d'emblée. Mais mon chéri, l'oeil brillant, m'explique comment il va procéder pour redonner toutes ses lettres de noblesse à cette relique familiale. Armé d'un vaporisateur de lessive de soude, d'une brosse et d'une brosse à dents, il s'est attaqué au meuble. Une bonne dizaine d'heures ont été utiles à sa remise en état : après le lessivage, il a fallu poncer, protéger et vernir le bois. Le résultat est spectaculaire : le meuble est à présent impeccable, de couleur claire et naturelle. Et il a su garder un charme tout ancien et délicieux : son odeur. Une odeur typique d'anciens meubles en bois, le genre de fragrances que l'on sent enfant dans les vieilles maisons familiales, souvent synonymes de vacances. En faisant grincer les portes sur leurs gonds, un effluve venu d'un autre temps a envahi mon nez et je me suis replongée 20 ans en arrière, en Vendée, chez une cousine de mon père. La maison n'était plus tout jeune, les meubles qui la garnissaient encore moins mais j'adorais cet endroit. Et aujourd'hui, je retrouve un peu de cette insouciance enfantine, juste en reniflant l'intérieur de ce vaisselier qui orne désormais ma cuisine.

Et, rêve complètement fou, j'aimerais que mes filles s'imprègnent à leur tour de ces odeurs et ressentent cette même émotion dans 20, 30 ou même 50 ans.

Ce vaisselier, c'est le genre de meubles qui sont capables de créer du souvenir, de jolis souvenirs...

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7 août 2012

Ampoules & Cie

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Et voilà, je viens d'effectuer ma première demi-journée de recherche d'emploi. Bien droite, campée dans mes escarpins, j'ai sillonné en long, en large et en travers la jolie ville d'Yverdon les Bains, dossiers d'inscriptions sous le bras. Car je dois dire que j'ai fait les choses bien : chaque agence d'intérim et de placement, pré-sélectionnée dans les pages jaunes made in Switzerland, avait droit à son propre dossier, amoureusement monté la veille au soir. L'imprimante, dont le niveau d'encre noire est désormais proche du néant, a craché durant de longues minutes des CV et certificats de travail de tout genre. Mon amoureux, très impliqué dans ma démarche, est même reparti à 23h à son bureau afin de m'y rapporter des grandes enveloppes kraft. Sur chacune, le nom et l'adresse des agences que je devais visiter le lendemain.

A bord du camion de mon chéri, j'ai franchi la frontière, non sans encombre. Un fonctionnaire zélé a été surpris de voir une jeune femme toute pomponnée au volant d'un Trafic quelque peu cabossé. Il m'a gentiment sommé de descendre du véhicule, de présenter une pièce d'identité et d'ouvrir les portes arrière afin de vérifier que le camion était bien vide. J'ai eu le sentiment d'être une grande criminelle transportant des tonnes de Comté illégalement.

Arrivée sur place après avoir suivi l'itinéraire étrange de mon GPS, je découvre que je n'ai pas un kopek suisse et que le parking sur lequel je viens de me poser est payant. Direction la tirette (comprendre : distributeur automatique de billets) puis un café afin d'y siroter un petit noir et vider une vessie proche de l'implosion. Ce petit arrêt salvateur m'a également permis de faire de la monnaie et de payer enfin mon droit de parking.

Le soleil commence à chauffer et je retire bien vite le gilet tout neuf de la veille qui couvre une tenue toute neuve elle-aussi. Pleine d'assurance, je franchis les seuils des agences et y dépose mes dossiers avec sensiblement le même discours à chaque fois : "Je vous ai mis deux CV, l'un pour consultante en recrutement, poste que j'ai occupé en France et un autre, plus généraliste, pour les postes en administration que vous pourriez me proposer."

En sortant de l'une d'elle, mon oeil est attiré par une pancarte : "la Région". Je me trouvais à l'entrée de l'un des journaux de la région vaudoise. Je décide donc d'y entrer et d'y tenter ma chance. Un petit monsieur, la soixantaine joyeuse, me toise et mon sourire semble lui plaire. Il m'invite à pénétrer son bureau (vaste pièce dans laquelle s'entasse le matériel du journal) et nous discutons. Je lui explique avoir effectué le travail de rédactrice dans un petit journal local et que l'envie de jouer encore de la plume se faisait ressentir. Il me dit alors qu'aucun poste n'est à pourvoir pour le moment mais qu'avec ses jeunes recrues, il n'était à l'abri de rien. C'est donc confiante que je lui ai laissé un CV. Après tout, qui ne tente rien n'a rien.

J'ai passé près de 2 heures à courir la ville. Bien que confortables, mes escarpins ont chauffé mes malheureux pieds qui ont développé puis éclaté de belles ampoules. Si jamais un entretien venait à se profiler dans les jours à venir, c'est en tongs que je les passerais.

Maintenant, je regarde amoureusement mon téléphone, dans l'espoir un peu fou qu'il sonne et me permette de replonger dans le monde merveilleux du travail !

18 juillet 2012

Mais t'as le droit ça ?

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La question qui fâche !! Enfin, qui ME fâche !

Etre au régime, je ne m'en gargarise pas ("Eh tu sais quoi ?? Ca y est, je fais WW !! Wouhouuuu !!!"). Certaines personnes de ma famille le savent, ainsi que la Terre entière via ce blog mais sinon, je n'en parle pas spécialement. Je préfère entendre la réaction spontanée de mes proches "Euuuuh, t'aurais pas un peu maigri ??". J'ai même eu le cas d'un ami très inquiet qui pensait que j'étais malade ou anorexique (sans en avoir encore le physique mais il n'avait encore pas remarqué que je perdais gentiment du poids et il semblait me découvrir avec mes -10 kg ! D'où son inquiétude quant à mon état de santé !).

Je me rends hier midi chez ma mère qui est dans le secret des Dieux. En arrivant, je découvre avec plaisir l'une de ses amies, C. et sa fille, maigre comme un coucou mais jolie comme un coeur. Bien évidemment, C. avait déjà été mise au courant de mes intentions de délestage corporel par ma mère. Au moment du repas, je la vois découper du bon pain frais, croustillant et moelleux comme je l'aime. J'attends donc, impatiente et salivant d'avance. C. demande à ma mère, sa fille, ma fille et ma nièce (présente ce jour-là. On était entre filles !) si elles en veulent puis, me regarde et me lance "Toi, je ne t'en propose pas, tu n'as pas le droit."...comment ça, je n'ai pas le droit ?? Qu'est-ce qu'elle en sait ?? Et d'abord, ça veut dire quoi "tu n'as pas le droit." Etre au régime signifie forcément qu'il faut psser par des privations, des frustrations et que la réussite dépend de tout ce qu'on arrête de manger ? Eh bien non ma petite C., j'ai droit à TOUT ! Une bonne alimentation, c'est savoir manger de tout, raisonnablement et avec plaisir ! Et surtout pas évincer de son alimentation des basiques et indispensables comme le pain. Rhaaaaa, ça m'a franchement agacée. Mais ce qui m'a le plus énervée, c'est la liberté que prennent certaines personnes dès qu'elles savent qu'on est au régime. "Ca, tu n'as pas le droit." Le régime devient alors grande cause publique et chacun, sous couvert de bonne volonté et de vouloir nous aider, nous dicte ce qui est bon ou non pour nous. Et ça, j'ai beaucoup de mal à le supporter. Voilà pourquoi je n'en parle qu'aux gens proches, ceux qui me soutiendront comme je le souhaite ("Oh, dis donc, ça marche bien ton régime ! Ca commence franchement à se voir, bravo"). Le pire du pire ? S'entendre dire "Mais toi, t'as une sacrée volonté", tout en engloutissant une religieuse au chocolat tandis que je me contente d'un brugnon sans goût...

Alors non, le régime ne doit pas être rendu public ! Et non encore, rien ne m'est interdit (et puis quoi encore ???) et enfin, laissez-moi gérer mon alimentation et ma vie ! Est-ce que je viens décortiquer et critiquer ce que vous avez dans votre assiette ? Non, je ne crois pas...J'ai reçu une certaine éducation moi !

14 juillet 2012

Fierté maternelle

Je ne pensais pas qu'un jour je serais follement émue devant les déjections de mon enfant. Et pourtant, quand j'ai vu la production de ma grande au fond de la cuvette, j'ai ressenti une bouffée de fierté, une immense vague d'amour pour ma poussinette qui n'a pourtant fait là que quelque chose de très banal. Mais Hello Kitty est restée blanche et propre et moi, je regardais d'une tendresse émue ma puce de deux ans devenir une enfant, en laissant derrière elle sa peau de bébé. Elle mue, change, se transforme et désormais, c'est à une petite fille que j'ai affaire, et plus un nourrisson. Cela me fait tout drôle de la voir se promener sans couche, la silhouette incroyablement amincie et allongée. Ses petits pantalons, jusque-là rembourrés, lui vont d'une toute autre façon. Je la redécouvre ma princesse et j'aime ça. Jusque-là, j'étais incapble de la laisser s'échapper un tant soit peu. La gaed faisait partie du processus de croissance mais moi-même avais du mal à l'accepter. La gaed, ce n'est pas que pour le bébé, c'est aussi pour la maman qui doit accepter de lâcher un peu de lest et laisser grandir son tout-petit.

Maintenant, c'est chose faite ! Clémence a pris une énorme assurance et refuse même le pot, cet objet insignifiant et risible, pour ne s'intéresser qu'aux talouettes (comprenez toilettes). Bien sûr, cela requiert de ma part une énorme disponibilité. Le seul "L'a veut faire pipi moua" doit me faire cesser toute activité et courir avec ma puce aux talouettes afin d'éviter tout débordement incontrôlé. Toutine se retrouve donc parfois les fesses à l'air, assise sur le carrelage frais car j'étais justement en train de la changer. Ce qui est formidable, c'est qu'elle s'en moque copieusement et trouve au contraire rigolo d'aller explorer la salle de bains à reculons pour essayer d'y dénicher des petits trésors (cotons, brosses à cheveux, slips...) afin de les mâchouiller avec extase (ce qui est problématique pour les slips... J'ai donc appris à les mettre directement dans la corbeille à linge sale et je ne suis pas peu fière d'une telle avancée).

Je suis soulagée : j'ai accompli un apprentissage entièrement, avant de confier mes pupuces à la nounou. J'aurais mal vécu le fait que ce soit quelqu'un qui le lui apprenne. Elle avait déjà fait ses premiers pas chez la nounou, je n'aurais pas voulu passer à côté de sa gaed. Ce qui me dérange le plus, c'est que ce sera tout différent pour Toutine. A moins qu'elle ne décide de marcher demain et d'envahir à son tour les talouettes la semaine prochaine, il y a de fortes chances pour que ce soit la nounou qui se charge de ses progrès et ait à gérer ses avancées. Je sens comme une injustice à son encontre : pourquoi l'ai-je fait pour Clem et pas pour elle ? C'est pas juste ! Je me sens coupable tout en sachant que c'est ridicule...Après tout, elle ne le saura jamais !

Bon bah...j'en ferai mon petit secret à moi !

11 juillet 2012

Pudding antillais

Pour 12 personnes. Temps de préparation : 15 min. Cuisson : 45 min


Ingrédients :

- 300g de pain dur

- 800 ml de lait demi-écrémé

- 3oeufs

- 3 sachets de sucre vanillé

- 100g de sucre

- 2 bananes

- 200g de chocolat

- 60g de raisins secs

 

Préparation :

- Préchauffez le four à 180°C

- Battre les oeufs avec le sucre et le lait

- Casser le pain en morceaux (taille similaire aux morceaux utilisés pour une fondue au fromage...ooooh...une fondue au fromage....)

- Le faire tremper dans le mélange oeufs/lait pendant 15 min

- Pendant ce temps, casser le chocolat en petits morceaux (pour les plus pressés, utiliser des pépites de chocolat toutes prêtes)

- Couper les bananes en rondelles

- Ajouter le chocolat, les bananes et les raisins secs au pain bien imbibé

- Mettre la préparation dans un plat à gratin légèrement beurré

- Faire cuire 45 min

Pour les WW : remplacer le sucre par de l'elducorant spécial cuisson, réduire le chocolat de moitié et utiliser du lait écrémé.

Par personne : 2,5 pts

Ce gâteau est une tuerie ! Toutefois, ce n'est pas un dessert mais est plutôt apprécié au petit-déjeuner et au goûter. Ou comment utiliser son vieux pain dur de la semaine !

 

11 juillet 2012

Recettes

J'ouvre officiellement la catégorie : recettes de cuisine. Cette partie du blog peut être interactive et agrémentée de vos meilleures recettes. Je les attends et les mettrai ici, sans faute ! Et si vous me le permettez, j'y ajouterai le nombre de points WW (flexipoints pour les amateurs/trices).

A vos fourchettes !!

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